Depuis la 5e heure locale, l'« ordonnance de limitation des prix » de l'UE sur les exportations de pétrole russe par voie maritime est officiellement entrée en vigueur.Les nouvelles règles fixeront un prix plafond de 60 dollars américains le baril pour les exportations de pétrole russe.
En réponse à « l'ordonnance de limitation des prix » de l'UE, la Russie a précédemment déclaré qu'elle ne fournirait pas de pétrole et de produits pétroliers aux pays qui imposent des limites de prix sur le pétrole russe.Dans quelle mesure cette limite de prix affectera-t-elle la crise énergétique européenne ?Quelles sont les bonnes opportunités d'exportation pour le marché national de la chimie ?
La fixation des prix fonctionnera-t-elle ?
Tout d'abord, voyons si cette limite de prix fonctionne ?
Selon le rapport publié sur le site Web du magazine américain National Interests, les responsables américains estiment que le plafond des prix permet aux acheteurs d'avoir une plus grande transparence des prix et un effet de levier.Même si la Russie essaie de contourner la limite de prix avec des acheteurs extérieurs à l'alliance, leurs revenus seront toujours déprimés.
Cependant, certains grands pays ne respecteront probablement pas le système de prix plafond et s'appuieront sur des services d'assurance autres que ceux de l'UE ou du G7.La structure complexe du marché mondial des matières premières offre également une opportunité détournée pour le pétrole russe sous sanctions d'obtenir des profits considérables.
Selon le rapport de National Interest, la mise en place d'un « cartel d'acheteurs » est sans précédent.Bien que la logique soutenant la limitation des prix du pétrole soit ingénieuse, le plan de limitation des prix ne fera qu'aggraver les turbulences du marché mondial de l'énergie, mais n'aura pas beaucoup d'impact sur la réduction des revenus pétroliers de la Russie.Dans les deux cas, les hypothèses des décideurs politiques occidentaux sur l'effet et le coût politique de leur guerre économique contre la Russie seront remises en question.
L'Associated Press a rapporté le 3 que le plafond des prix de 60 dollars ne pouvait pas nuire à la Russie, citant des analystes.À l'heure actuelle, le prix du pétrole brut russe de l'Oural est tombé en dessous de 60 dollars, tandis que le prix des contrats à terme sur le pétrole brut Brent de Londres est de 85 dollars le baril.Le New York Post a cité la prédiction des analystes de JPMorgan Chase selon laquelle si la partie russe riposte, le prix du pétrole pourrait monter à 380 dollars le baril.
L'ancien ministre américain des Finances, Mnuchin, a déclaré un jour que la manière de limiter le prix du pétrole brut russe était non seulement irréalisable, mais aussi pleine d'échappatoires.Il a déclaré que "poussé par l'importation imprudente de produits pétroliers raffinés par l'Europe, le pétrole brut russe peut toujours circuler vers l'Europe et les États-Unis sans restrictions tant qu'il passe par les stations de transit, et la valeur ajoutée de traitement des stations de transit est le meilleur avantage économique". , ce qui incitera l'Inde et la Turquie à redoubler d'efforts pour acheter du pétrole brut russe et raffiner des produits pétroliers raffinés à grande échelle, ce qui est susceptible de devenir un nouveau pôle de croissance économique pour ces pays de transit.
Cette fois a sans aucun doute aggravé la crise énergétique européenne.Bien que les stocks de gaz naturel de nombreux pays européens soient à pleine charge, selon la déclaration actuelle de la Russie et la tendance de la future guerre Russie-Ukraine, la Russie ne fera pas facilement de compromis à ce sujet, et peut-être que la limite de prix n'est qu'une illusion.
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a déclaré le 1er décembre que la Russie n'était pas intéressée par la fixation occidentale du plafond du prix du pétrole russe, car la Russie conclura directement la transaction avec ses partenaires et ne fournira pas de pétrole aux pays qui soutiennent la fixation du prix du pétrole russe. plafond des prix.Le même jour, le premier vice-président de la Banque centrale de Russie Yudayeva a déclaré que ces dernières années, le marché international du pétrole avait connu à plusieurs reprises de violentes fluctuations.L'économie et le système financier russes ont fait preuve de résilience face à l'impact du marché de l'énergie, et la Russie est prête à tout changement.
Les mesures de limitation des prix du pétrole conduiront-elles à un resserrement de l'offre internationale de pétrole ?
Du point de vue de la stratégie selon laquelle l'Europe et les États-Unis n'ont pas complètement bloqué les exportations de pétrole russe, mais ont pris des mesures de plafonnement des prix, l'Europe et les États-Unis espèrent réduire les coûts de la guerre à Moscou et essaient de ne pas avoir un impact important sur le pétrole mondial l'offre et la demande.Il est prédit à partir des trois aspects suivants que le taux probable de la limite des prix du pétrole ne conduira pas à un resserrement de l'offre et de la demande de pétrole.
Premièrement, la limite de prix maximale de 60 dollars est un prix qui n'empêchera pas la Russie d'exporter du pétrole.Nous savons que le prix de vente moyen du pétrole russe de juin à octobre était de 71 dollars et que le prix réduit des exportations de pétrole russe vers l'Inde en octobre était d'environ 65 dollars.En novembre, sous l'influence des mesures de limitation des prix du pétrole, le pétrole de l'Oural est tombé en dessous de 60 yuans à plusieurs reprises.Le 25 novembre, le prix d'expédition du pétrole russe au port de Primorsk n'était que de 51,96 dollars, soit près de 40 % de moins que le pétrole brut Brent.En 2021 et avant, le prix de vente du pétrole russe est également souvent inférieur à 60 dollars.Il est donc impossible pour la Russie de ne pas vendre de pétrole face à un prix inférieur à 60 dollars.Si la Russie ne vend pas de pétrole, elle perdra la moitié de ses recettes fiscales.Il y aura de sérieux problèmes dans le fonctionnement du pays et la survie de l'armée.Donc,
les mesures de limitation des prix ne conduiront pas à la réduction de l'offre internationale de pétrole.
Deuxièmement, le pétrole vénézuélien retournera dans le Jianghu, ce qui est un avertissement pour la Russie.
À la veille de l'entrée en vigueur officielle de l'interdiction du pétrole brut et de la limitation des prix du pétrole, le président américain Biden a soudainement annoncé de bonnes nouvelles au Venezuela.Le 26 novembre, le Trésor américain a autorisé le géant de l'énergie Chevron à reprendre ses activités d'exploration pétrolière au Venezuela.
A noter que ces dernières années, les Etats-Unis ont successivement sanctionné trois pays producteurs d'énergie, à savoir l'Iran, le Venezuela et la Russie.Maintenant, afin d'éviter l'utilisation continue par la Russie d'armes à énergie, les États-Unis libèrent du pétrole vénézuélien pour contrôler et contrebalancer.
Le changement de politique du gouvernement Biden est un signal très clair.À l'avenir, non seulement Chevron, mais aussi d'autres compagnies pétrolières pourront reprendre à tout moment leurs activités d'exploration pétrolière au Venezuela.À l'heure actuelle, la production quotidienne de pétrole du Venezuela est d'environ 700 000 barils, alors qu'avant les sanctions, sa production quotidienne de pétrole dépassait 3 millions de barils.Les experts de l'industrie prévoient que la capacité de production de pétrole brut du Venezuela se rétablira rapidement à 1 million de barils par jour d'ici 2 à 3 mois.En six mois, il peut récupérer jusqu'à 3 millions de barils par jour.
Troisièmement, le pétrole iranien se frotte également les mains.Au cours des six derniers mois, l'Iran a négocié avec l'Europe et les États-Unis, espérant utiliser la question nucléaire en échange de la levée des sanctions pétrolières et de l'augmentation des exportations de pétrole.L'économie iranienne a été très difficile ces dernières années et les conflits internes se sont intensifiés.Il continue d'augmenter ses exportations de pétrole pour survivre.Une fois que la Russie a réduit ses exportations de pétrole, c'est une bonne occasion pour l'Iran d'augmenter ses exportations de pétrole.
Quatrièmement, alors que la plupart des pays continuent d'augmenter les taux d'intérêt pour contrôler l'inflation, la croissance économique mondiale ralentira en 2023 et la demande d'énergie diminuera.L'OPEP a fait de telles prédictions à plusieurs reprises.Même si l'Europe et les États-Unis imposent des sanctions sur les prix plafonds de l'énergie russe, l'approvisionnement mondial en pétrole brut peut atteindre un équilibre de base.
La limitation du prix du pétrole conduira-t-elle à une forte hausse des prix internationaux du pétrole ?
Le 3 décembre, face à la limitation du prix du pétrole russe qui sera mise en place le 5 décembre, les prix du pétrole à terme du Brent étaient calmes, clôturant à 85,42 dollars le baril, soit 1,68% de moins que le jour de bourse précédent.Sur la base d'une évaluation complète de divers facteurs, la limite du prix du pétrole ne peut que faire baisser le prix du pétrole, mais pas conduire à la hausse du prix du pétrole.Tout comme les experts de cette année qui ont préconisé que des sanctions contre la Russie entraîneraient une flambée des prix du pétrole n'ont pas vu le prix du pétrole d'environ 150 dollars, ils ne verront pas le prix du pétrole de plus de 100 dollars qui peut durer deux semaines en 2023.
Premièrement, l'équilibre entre l'offre et la demande internationales de pétrole s'est établi après la guerre.Après le chaos de l'offre et de la demande au deuxième trimestre, l'Europe a reconstruit un nouveau canal d'approvisionnement en pétrole qui ne repose pas sur la Russie, ce qui est à la base de la baisse des prix mondiaux du pétrole au troisième trimestre.Dans le même temps, bien que les deux pays amis de la Russie aient augmenté la proportion d'approvisionnement en pétrole de la Russie, ils sont tous deux restés à environ 20 %, n'atteignant pas la dépendance de l'UE vis-à-vis du pétrole russe d'environ 45 % avant 2021. Même si la production de pétrole russe s'arrête , il n'aura pas d'impact sérieux sur l'approvisionnement international en pétrole.
Deuxièmement, le Venezuela et l'Iran attendent avec impatience la première place.La capacité de production de pétrole de ces deux pays peut compenser complètement la baisse de l'offre de pétrole causée par l'arrêt de la production de pétrole russe.L'offre et la demande sont fondamentalement équilibrées et le prix ne peut pas augmenter.
Troisièmement, le développement de nouvelles sources d'énergie telles que l'énergie éolienne et l'énergie solaire, ainsi que le développement de la bioénergie, remplaceront la demande d'une partie de l'énergie pétrochimique, qui est également l'un des facteurs empêchant la hausse des prix du pétrole.
Quatrièmement, après la mise en place du plafond pétrolier russe, basé sur la relation de comparaison des prix, la hausse du pétrole non russe sera limitée par le bas prix du pétrole russe.Si Middle East Petroleum 85 et Russian Petroleum 60 ont une relation de comparaison de prix relativement stable, lorsque le prix du pétrole du Moyen-Orient augmente trop, certains clients se tourneront vers Russian Petroleum.Lorsque le prix du pétrole au Moyen-Orient baissera significativement sur la base de 85, l'Europe et les États-Unis abaisseront le prix plafond du pétrole russe, de sorte que les deux prix atteindront un nouvel équilibre.
L'« ordre à cours limité » occidental agite le marché de l'énergie
La Russie veut établir une "alliance du gaz naturel"
Il est rapporté que certains analystes et responsables ont averti que l'« ordonnance de limitation des prix » occidentale pourrait irriter Moscou et l'amener à couper l'approvisionnement en gaz naturel des pays européens.De janvier à octobre de cette année, les pays européens ont importé 42 % de gaz naturel liquéfié de Russie en plus qu'à la même période en 2021. L'approvisionnement russe en gaz naturel liquéfié des pays européens a atteint un record de 17,8 milliards de mètres cubes.
Il a également été signalé que la Russie discutait de la création d'une «alliance du gaz naturel» avec le Kazakhstan et l'Ouzbékistan.Un porte-parole du président kazakh Kassym Jomart Tokayev a déclaré qu'il s'agissait d'une initiative présentée par le président russe Poutine.
Peskov a déclaré que l'idée d'établir l'alliance était principalement basée sur l'examen du plan d'approvisionnement énergétique coordonné, mais que les détails étaient encore en cours de négociation.Peskov a suggéré que le Kazakhstan pourrait économiser « des dizaines de milliards de dollars dépensés en pipelines » en important du gaz naturel russe.Peskov a également déclaré que le plan espérait que les trois pays renforceraient la coordination et développeraient leur propre consommation de gaz domestique et leurs infrastructures de transport.
Où est l'opportunité de marché ?
La pénurie d'énergie en Europe et la forte hausse des prix entraîneront une nouvelle pénurie de gaz naturel utilisé dans la production industrielle, et le coût de production des produits chimiques européens augmentera de manière significative.Dans le même temps, la pénurie d'énergie et les coûts élevés peuvent conduire à une réduction passive de la charge des usines chimiques locales, entraînant un écart important dans l'approvisionnement en produits chimiques, favorisant davantage la forte hausse du prix des produits locaux en Europe.
À l'heure actuelle, la différence de prix de certains produits chimiques entre la Chine et l'Europe s'élargit et le volume des exportations de produits chimiques chinois devrait augmenter de manière significative.À l'avenir, l'avantage de la Chine en matière d'approvisionnement en énergie traditionnelle et en énergie nouvelle devrait se poursuivre, l'avantage de coût des produits chimiques chinois par rapport à l'Europe continuera d'exister, et la compétitivité et la rentabilité mondiales de l'industrie chimique chinoise devraient encore s'améliorer.
Guohai Securities estime que la partie actuelle de l'industrie chimique de base est en bonne forme : parmi eux, il y a une attente d'amélioration marginale dans l'industrie immobilière nationale, ce qui est bon pour les secteurs du polyuréthane et de la soude ;Fermentation de la crise énergétique européenne, axée sur les variétés de vitamines à forte capacité de production en Europe ;La chaîne de l'industrie chimique du phosphore en aval présente les caractéristiques de l'industrie chimique agricole et de la croissance des nouvelles énergies ;La filière pneumatique dont la rentabilité se rétablit progressivement.
Polyuréthane : D'une part, l'introduction de l'article 16 de la politique de soutien financier immobilier contribuera à améliorer la marge du marché immobilier national et à promouvoir la demande de polyuréthane ;D'autre part, la capacité de production de MDI et de TDI en Europe représente une proportion élevée.Si la crise énergétique continue de fermenter, la production de MDI et de TDI en Europe pourrait diminuer, ce qui est bon pour les exportations de produits nationaux.
Cendre de soude : Si le marché immobilier national s'améliore progressivement, la demande de réparation de verre plat sera bonne.Dans le même temps, la nouvelle capacité de verre photovoltaïque stimulera également la demande de carbonate de sodium.
Vitamines : La capacité de production de vitamine A et de vitamine E en Europe représente une part importante.Si la crise énergétique européenne continue à fermenter, la production de vitamine A et de vitamine E pourrait encore diminuer, soutenant le prix.En outre, les bénéfices de l'élevage de porcs domestiques se sont progressivement améliorés dans un proche avenir, ce qui devrait stimuler l'enthousiasme des agriculteurs à compléter, stimulant ainsi la demande de vitamines et d'autres additifs alimentaires.
Industrie chimique du phosphore : avec la libération de la demande de stockage d'hiver pour les engrais, le prix des engrais phosphatés devrait se stabiliser et augmenter ;Dans le même temps, la demande de phosphate de fer pour les véhicules à énergies nouvelles et le stockage de l'énergie reste forte.
Pneus : Au début, alors que les pneus bloqués dans les ports américains étaient convertis en stocks de concessionnaires, les stocks des chaînes américaines étaient élevés, mais
Avec la promotion d'aller à l'entrepôt, les commandes à l'exportation des entreprises de pneumatiques devraient se redresser progressivement.
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Heure de publication : 03 janvier 2023